Curieux de découvrir le métier d’apiculteur, nous sommes partis à la rencontre de David, ancien apprenant Hippocratus en apithérapie. L’occasion pour nous de nous immerger dans son quotidien. Un quotidien rythmé par la météo et la saisonnalité… Partez à sa rencontre !
Le métier d’apiculteur est rythmé par les saisons. Il n’y a pas réellement de journée-type. Selon les périodes de l’année, on doit mener et mettre en place des actions. Au printemps, on doit passer régulièrement au rucher pour surveiller l’évolution des colonies ou encore prévenir des essaimages… Quant aux transhumants, ils déplacent leurs ruches sur des sites de production. En général, la visite de printemps, je la fais au mois de mars. Mais cette année, avec le mauvais temps qu’on a eu, je ne l’ai effectuée qu’en mai.
L’été, c’est la période des récoltes, de l’extraction, de la mise en pot, du conditionnement, ou encore de la vente.
À partir du mois de septembre, on surveille les colonies afin de les préparer pour l’hiver. Cela dépend des régions, mais ici, à Valensole, à partir d’octobre/novembre, on effectue la dernière visite d’automne : la visite d’hivernage. Puis, on ne touche plus aux ruches jusqu’au mois de février/mars.
Ainsi, tout au long de l’année, on a différentes actions à réaliser mais on n’a pas de calendrier-type. S’il y a des cadres, on peut préparer des cadres, désinfecter le matériel… En somme, on vit avec la Nature et ses conditions climatiques.
Pour vous raconter une petite anecdote, qui n’est pas forcément heureuse, j’ai travaillé avec deux autres apiculteurs, Franck et Jean-Claude. Pour pouvoir installer des ruches, on a récupéré une parcelle. On a passé plusieurs semaines à préparer le terrain, à déboiser, à faire des supports, à creuser pour mettre à jour une source pour que les abeilles aient de l’eau.
Le vendredi, nous avons vérifié si tout allait bien pour transhumer le samedi. Puis, nous sommes partis avec une remorque de quarante ruches le samedi. Une fois arrivé sur le lieu, on remarque qu’il y avait quelqu’un d’autre qui est venu piquer l’emplacement. C’est un peu la guerre dès qu’il y a la lavande (rires).
C’est grâce à l’un des deux apiculteurs avec qui je travaille, Franck, qui est un ami de très longue date. Cela fait 30 ans qu’on se connaît. Il est tombé il y a très longtemps dans l’apiculture. Il faut savoir que nous, les apiculteurs, nous sommes des gens très bavards et généralement très passionnés.
Donc je l’écoutais me parler d’abeilles. À chaque fois, il me racontait quand il allait ouvrir ses ruches, quand il allait récolter son miel. Puis un jour, il m’a dit “écoute j’ai des ruches à déplacer est-ce que tu peux venir m’aider ?”. Depuis le temps qu’on en parlait, je l’ai donc accompagné pour la transhumance. On a ouvert une ruche et j’ai été fasciné. Tout d’abord, je m’attendais à être agressé par les abeilles. La plupart des gens pensent que dès qu’on ouvre une ruche, c’est “Star Wars” mais non ! Elles étaient très calmes. Elles ne me prenaient même pas en considération. En écoutant ses explications, la passion est née ! Cela a été comme un coup de foudre ! J’ai été fasciné par la vie qui grouillait dans cette ruche : 60 000 abeilles dans un cube qui fait 50 cm de côté, et tout est organisé, tout est réglé au millimètre.
Puis, j’ai eu mes deux premières ruches. Petit à petit, je montais mon cheptel. La passion ne m’a jamais quitté depuis.
On travaille avec du vivant et même si on sait approximativement ce qu’on va trouver dans la ruche, ce n’est jamais pareil. Les abeilles ont un caractère. Il y a des jours où elles sont de bonne humeur, il y a des jours où elles sont de mauvaise humeur, des moments où elles veulent être sympathiques, d’autres un peu moins… Elles nous font comprendre quand on les dérange ou quand on est les bienvenus. C’est un monde vraiment fascinant. Dès qu’on commence à s’y intéresser, on apprend que c’est un insecte qui connaît les mathématiques, avec son propre langage et capable de prendre des décisions.
Je suis à la fin de mes études, si l’on peut dire. Je vais poursuivre avec Hippocratus pour la formation en Alimentation thérapeutique, puisque cela a été validé par mon financeur. Je viens de terminer mes deux formations en homéopathie. Il me reste à faire une dernière formation sur les fleurs de Bach.
En octobre, je m’installe en tant que Conseiller, en cabinet, à Manosque. J’aimerais faire bénéficier du savoir acquis grâce à mes formations : la phytothérapie, l’aromathérapie, l’apithérapie, la gemmothérapie, la micronutrition, l’alimentation thérapeutique, l’homéopathie.
Comme David, n’hésitez plus à passer le cap pour vous former ou réaliser une reconversion professionnelle dans les soins naturels !
Vous êtes passionné par les produits de la ruche ? Découvrez son témoignage sur notre formation en apithérapie : rendez-vous sur notre chaîne YouTube !
Une question ?
Notre équipe est à votre écoute.