Nombreuses sont les personnes touchées par les allergies printanières. Et selon l’Institut Pasteur de Lille, près de 20% de la population française serait en particulier affectée par les allergies au pollen. Un pourcentage qui ne cesse d’augmenter avec le temps, compte tenu de la concentration croissante de pollen dans l’air.
Gorge irritée, nez obstrué, inflammation des yeux : le contact avec cet allergène cause de multiples gênes, pénibles au quotidien.
C’est pourquoi Hippocratus a demandé au Docteur Tourrasse de nous en dire un peu plus sur le sujet !
C’est quoi les allergies printanières ?
Les allergies printanières, ce sont tout d’abord des allergies respiratoires !
Une allergie est une réaction inflammatoire qui se traduit par différents troubles, qui varient d’une personne à l’autre. Elle touche directement l’appareil respiratoire, ce qui entraîne notamment éternuements, toux, démangeaisons très fortes au niveau du nez, du palais, des yeux, etc.
Pour certaines personnes, ces maux peuvent devenir très gênants, et très fatigants. Mais notez qu’un allergène n’est pas allergisant pour tout le monde !
Pourquoi les allergies printanières surviennent-elles ?
Il faut savoir que les allergies saisonnières apparaissent souvent du jour au lendemain. Les individus ressentent alors l’apparition des désagréments et par la même occasion un immense état de fatigue.
Cette réaction inflammatoire n’intervient pourtant pas par hasard. Elle est en vérité dirigée contre un événement extérieur. Ce dernier se trouve être en général un élément naturel, qui fait partie de la vie, et qui est même indispensable à la vie. En général quand on parle d’allergie saisonnière, on parle surtout du pollen.
Mais pourquoi développons-nous une allergie à un élément naturel, qui ne revêt aucune agressivité ? Parce que notre système immunitaire commet une erreur d’interprétation quant à la perception de cette substance. On a une réaction de défense vis-à-vis de quelque chose qui ne nous attaque pas.
Il est intéressant alors de se poser cette question : “Pourquoi suis-je sujet à ce trouble ?”. Car si on détermine ce qui se passe, ce qui se joue, on peut mieux le comprendre et donc trouver une solution pour le soulager.
En réalité, la cellule déclare la guerre à une substance naturelle. Et déclencher la guerre chimiquement, c’est lâcher de l'histamine. Cette substance est fabriquée par le corps humain dans certaines cellules. Elle est extrêmement inflammante. Cette inflammation déclenche notamment la vasodilatation, les démangeaisons, les éternuements, etc.
La réponse n’est pas mathématique mais on peut avoir des pistes de compréhension. Une réaction de défense telle que celle-ci peut se déclencher à cause d’événements difficiles vécus plus jeunes et au moment du printemps.
Parfois, l’inconscient peut associer une période difficile de notre histoire (problèmes familiaux, personnels, etc.) à cette saison. De fait, on peut intégrer des événements dont on ne se souvient pas forcément, mais que l’organisme, lui, associe malgré tout à la saison qui arrive. Et à cette époque-là, il y avait du pollen.
Une anecdote à nous partager, illustrant la possible corrélation entre allergie saisonnière et traumatisme ?
Je vais vous raconter une histoire qui date d’il y a vingt-cinq ans. Elle concerne un ami d’enfance, Frédéric.
Il était fils unique, sa maman lui faisait jouer du violon et il détestait cela. Seulement, il lui fallait obéir. Frédéric jouait du violon au conservatoire, et devait aussi répéter de retour à la maison. Et c’était comme ça. Mes copains et moi étions désolés pour lui. Quand on allait jouer ensemble, lui devait jouer du violon.
Le temps passe, on finit par se perdre de vue… pour se retrouver avec plaisir des années plus tard, par hasard, dans un centre équestre. Ignorant qu’il pratiquait l’équitation, je lui fis part de mon étonnement de le croiser à cet endroit. Ce à quoi il me répondit qu’il devait, hélas, cesser cette activité, car il avait développé de l’asthme au contact des chevaux. Surpris, je réfléchis quelques instants et l'interrogeai : “Joues-tu toujours du violon ? Sa réponse fut sans appel : Le violon, je l’ai jeté quand je suis parti de chez moi !”
Quel rapport avec le cheval me direz-vous ? Eh bien l’archet est conçu avec du crin de cheval ! Je compris donc immédiatement que son organisme avait intégré l’étouffement causé par l’insistance de sa mère et qu’inconsciemment il avait développé une allergie au crin de cheval…
Quels conseils naturels donneriez-vous aux personnes sujettes aux allergies printanières ?
Il est essentiel de se poser avant toute chose la question suivante : “Est-ce que cette saison-là, chez moi, n’est pas représentative de quelque chose qui est lié à une souffrance passée ?” Parce que cela peut amener des pistes intéressantes. D’ailleurs, n’hésitez pas à vous faire accompagner pour explorer les réponses potentielles.
D’autre part, sur le plan des soins naturels, il existe des produits qui peuvent donner de très bons résultats. C’est toujours quelque chose de difficile à soulager, les allergies saisonnières, que ce soit par le recours de l’allopathie ou bien via des thérapies naturelles.
Voici cependant un mélange pouvant s’avérer efficace, à prendre matin et soir :
L’idéal est de commencer avant la saison, parce que c’est à ce moment-là que les résultats peuvent se montrer intéressants. On poursuivra cette prise tout le temps de la période pollinique.
D'autres conseils en complément :
Nous espérons que ces conseils naturels vous seront utiles pour profiter pleinement du printemps.
Et que dites-vous de découvrir nos formations en Phytothérapie et Aromathérapie pour soulager vos maux naturellement durant toute l’année ?
Une question ?
Notre équipe est à votre écoute.