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Allergies printanières : les conseils naturels du Docteur Tourrasse

Nombreuses sont les personnes touchées par les allergies printanières. Et selon l’Institut Pasteur de Lille, près de 20% de la population française serait en particulier affectée par les allergies au pollen. Un pourcentage qui ne cesse d’augmenter avec le temps, compte tenu de la concentration croissante de pollen dans l’air. Gorge irritée, nez obstrué, inflammation des yeux : le contact avec cet allergène cause de multiples gênes, pénibles au quotidien. C’est ...

9 min. de lecture

publié le

par Lola

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Nombreuses sont les personnes touchées par les allergies printanières. Et selon l’Institut Pasteur de Lille, près de 20% de la population française serait en particulier affectée par les allergies au pollen. Un pourcentage qui ne cesse d’augmenter avec le temps, compte tenu de la concentration croissante de pollen dans l’air. Gorge irritée, nez obstrué, inflammation des yeux : le contact avec cet allergène cause de multiples gênes, pénibles au quotidien.  


Quelles sont les allergies du printemps ?

Avec l’arrivée du printemps et l’éveil de la nature, on entre dans la période de pollinisation des végétaux, des plantes et des arbres. La pollinisation correspond à leur période de reproduction qui a lieu chaque année au cours de la saison printanière. Le pollen est transporté par les insectes et par l’air selon la nature des végétaux et leurs caractéristiques. Le pollen, issu des arbres et des plantes, se diffuse ainsi dans l’air et peut-être une source d’allergie pour les personnes ayant une sensibilité plus ou moins accrue à l’un ou plusieurs d’entre eux. 

Quels sont les différents types de pollen ? 

Ainsi, on distingue plusieurs pollens allergisants selon la nature des végétaux tels que (liste non exhaustive) : 

  • les graminées : blé, maïs, chénopode, etc;
  • les herbacées : amarante, ambroisie, soude, etc.
  • les pollens d’arbres : bouleau, chêne, hêtre, cyprès, genévrier des montagnes, olivier, etc.

Dès lors que ces pollens se libèrent et se diffusent dans l’air, les allergènes émanant directement de ces grains peuvent être absorbés par voie respiratoire, par l’eau et par les muqueuses. Leur absorption provoque ainsi une réaction allergique qui peut se manifester par des différents symptômes dont le type et l’intensité varie d’une personne à l’autre.

Bien souvent, lorsque les allergies se manifestent au niveau des yeux et du nez, on parlera de rhume des foins, autrement dit de rhinite allergique. 

Pour connaître l’intensité, le type et le taux de pollen présent dans votre département, le Réseau national de surveillance aérobiologique donne accès en temps réel aux risques allergiques. 

Quels sont les signes d’une réaction allergique ? 

Selon les personnes, mais également selon la saison et le type de pollen, il est possible de distinguer divers symptômes propres aux allergies printanières comme par exemple : 

  • la congestion nasale ;
  • des éternuements à répétition ; 
  • la respiration sifflante ; 
  • les maux de tête ;
  • des rougeurs au niveau des yeux, voir des larmoiements

Ces réactions allergiques peuvent être accentuées par des certains facteurs aggravants comme la pollution, le tabac, ou encore les acariens. Ces désagréments sont variables d’une personne à l’autre et selon son degré d’exposition aux allergènes.

Quelle différence entre rhume des foins et rhinite allergique ? 

Il s’agit exactement de la même chose ! Disons que l’appellation de rhume des foins est plus populaire tandis que le terme de rhinite allergique appartient au vocabulaire plus scientifique. Comme dit plus haut, on appelle rhinite allergique une réaction excessive du système immunitaire donnant lieu à certains symptômes qui font leur apparition dès lors qu’un sujet entre en contact avec un allergène. Ainsi, pour combattre l’allergène, le corps va libérer des substances inflammatoires telles que l’histamine, qui a des conséquences sur la qualité du sommeil et entraîne donc un état de fatigue chronique chez le sujet. 

Si dans la plupart des cas, une rhinite allergique se manifeste lors de la saison printanière, sachez que certains pollens, comme celui de cyprès, fait son apparition dès le mois de février. D’autres pollens sont présents dans l’air de juillet à octobre selon les régions. 


Que faire contre les allergies au pollen ?

Le Docteur Tourrasse, médecin spécialisé dans les soins naturels, fondateur et directeur scientifique d’Hippocratus, répond à nos questions  

Que sont les allergies du printemps ? 

« Les allergies printanières, et notamment les allergies au pollen, sont tout d’abord des allergies respiratoires ! 

Une allergie est une réaction inflammatoire qui se traduit par différents troubles, qui varient d’une personne à l’autre. Elle touche directement l’appareil respiratoire, ce qui entraîne notamment éternuements, toux, démangeaisons très fortes au niveau du nez, du palais, des yeux, etc. 

Pour certaines personnes, ces maux peuvent devenir très gênants, et très fatigants. Mais notez qu’un allergène n’est pas allergisant pour tout le monde ! « 

Pourquoi les allergies du printemps surviennent-elles ? 

« Mais pourquoi développons-nous une allergie à un élément naturel, qui ne revêt aucune agressivité ? Parce que notre système immunitaire commet une erreur d’interprétation quant à la perception de cette substance. On a une réaction de défense vis-à-vis de quelque chose qui ne nous attaque pas. 

Il est intéressant alors de se poser cette question : “Pourquoi suis-je sujet à ce trouble ?”. Car si on détermine ce qui se passe, ce qui se joue, on peut mieux le comprendre et donc trouver une solution pour le soulager.
En réalité, la cellule déclare la guerre à une substance naturelle. Et déclencher la guerre chimiquement, c’est lâcher de l’histamine. Cette substance est fabriquée par le corps humain dans certaines cellules. Elle est extrêmement inflammante. Cette inflammation déclenche notamment la vasodilatation, les démangeaisons, les éternuements, etc. 

La réponse n’est pas mathématique mais on peut avoir des pistes de compréhension. Une réaction de défense telle que celle-ci peut se déclencher à cause d’événements difficiles vécus plus jeunes et au moment du printemps. 

Parfois, l’inconscient peut associer une période difficile de notre histoire (problèmes familiaux, personnels, etc.) à cette saison. De fait, on peut intégrer des événements dont on ne se souvient pas forcément, mais que l’organisme, lui, associe malgré tout à la saison qui arrive. Et à cette époque-là, il y avait du pollen. « 

‍Quels sont les symptômes d’une allergie respiratoire ? 

« Il faut savoir que les allergies saisonnières apparaissent souvent du jour au lendemain. Les individus ressentent alors l’apparition des désagréments, de différents symptômes et par la même occasion un immense état de fatigue. 

Cette réaction inflammatoire n’intervient pourtant pas par hasard. Elle est en vérité dirigée contre un événement extérieur. Ce dernier se trouve être en général un élément naturel, qui fait partie de la vie, et qui est même indispensable à la vie. En général, quand on parle d’allergie saisonnière, on parle surtout du pollen. « 

Une anecdote à nous partager, illustrant la possible corrélation entre allergie saisonnière et traumatisme ?

« Je vais vous raconter une histoire qui date d’il y a vingt-cinq ans. Elle concerne un ami d’enfance, Frédéric. 

Il était fils unique, sa maman lui faisait jouer du violon et il détestait cela.  Seulement, il lui fallait obéir. Frédéric jouait du violon au conservatoire, et devait aussi répéter de retour à la maison. Et c’était comme ça. Mes copains et moi étions désolés pour lui. Quand on allait jouer ensemble, lui devait jouer du violon. « 

« Le temps passe, on finit par se perdre de vue… pour se retrouver avec plaisir des années plus tard, par hasard, dans un centre équestre. Ignorant qu’il pratiquait l’équitation, je lui fis part de mon étonnement de le croiser à cet endroit. Ce à quoi il me répondit qu’il devait, hélas, cesser cette activité, car il avait développé de l’asthme au contact des chevaux. Surpris, je réfléchis quelques instants et l’interrogeai : “Joues-tu toujours du violon ? Sa réponse fut sans appel : Le violon, je l’ai jeté quand je suis parti de chez moi !”

« Quel rapport avec le cheval me direz-vous ? Eh bien l’archet est conçu avec du crin de cheval ! Je compris donc immédiatement que son organisme avait intégré l’étouffement causé par l’insistance de sa mère et qu’inconsciemment il avait développé une allergie au crin de cheval… »

Quels conseils naturels donneriez-vous aux personnes sujettes aux allergies printanières ? 

« Il est essentiel de se poser avant toute chose la question suivante : “Est-ce que cette saison-là, chez moi, n’est pas représentative de quelque chose qui est lié à une souffrance passée ?” Parce que cela peut amener des pistes intéressantes. D’ailleurs, n’hésitez pas à vous faire accompagner pour explorer les réponses potentielles.

D’autre part, sur le plan des soins naturels, il existe des produits qui peuvent donner de très bons résultats. C’est toujours quelque chose de difficile à soulager, les allergies saisonnières, que ce soit par le recours de l’allopathie ou bien via des thérapies naturelles, comme l’aromathérapie ou la phytothérapie
Voici  cependant un mélange pouvant s’avérer efficace, à prendre matin et soir :

  • Plantain lancéolé 250 mg de gélules ;
  • L’huile essentielle d’estragon 2 gouttes ;
  • Bourgeon de cassis 30 gouttes. 

L’idéal est de commencer avant la saison, parce que c’est à ce moment-là que les résultats peuvent se montrer intéressants. On poursuivra cette prise tout le temps de la période pollinique. « 

Comment calmer et lutter contre une allergie sans médicament ? Quelles sont vos autres recommandations ? 

  • Éviter si possible les activités qui exposent à de grandes quantités de pollen comme tondre la pelouse, fermer les fenêtres, etc. ; 
  • Prendre une douche en rentrant chez soi en se lavant les cheveux, afin d’éliminer les particules de pollen ; 
  • Nettoyer les fosses nasales avec de l’eau de mer ou sérum physiologique ; 
  • Aérer régulièrement, mais plutôt le soir ; 
  • Rouler avec les vitres de votre voiture fermées ; 
  • Éviter de ramener des pollens à l’intérieur, ne pas sécher le linge en plein air, le pollen risque de s’y déposer.

Nous espérons que ces conseils naturels vous seront utiles pour profiter pleinement du
printemps.

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