Le terme phytothérapie descend du grec : phytón (végétal) et therapeía (cure, traitement). Inutile, donc, de le préciser : il s'agit bien évidemment de l'utilisation de plantes à dessein de renforcer ou améliorer sa santé et son bien-être. C'est un médecin français expert en plantes médicinales, Henri Leclerc, qui inventa ce mot en 1913.
Procédé, efficacité, précautions, formation : Hippocratus vous emmène à la découverte des secrets de cette pratique millénaire !
On a coutume de dire que la phytothérapie est sans doute la plus ancienne médecine du monde. Et, de fait, le recours aux plantes médicinales ne date pas d’hier. L’étude, entre autres, de peintures rupestres, de sépultures ainsi que du tartre dentaire de fossiles (néandertaliens), confirme l’usage des plantes à vertus thérapeutiques par l’Homme depuis des millénaires, au moins depuis le Néolithique ! Des tablettes d'argile contenant de nombreuses références aux plantes médicinales, et remontant à -3000 ans, ont également été découvertes en Mésopotamie. Le papyrus Ebers, premier ouvrage de phytothérapie daté du XVIe siècle avant notre ère, fait même des termes "phytothérapie" et "médicine" des synonymes (par définition).
Au fil des temps qui ont suivi, et ce partout dans le monde, nos ancêtres ont continué d’apprendre à leur sujet et de développer leurs formes et utilisations, à l’instar d'Aristote, Hippocrate, Avicenne, Dioscoride, Galien ou encore Hildegarde de Bingen. Le Corpus Hippocratum que l'on attribue au père de la médecine regroupe d'ailleurs pas moins de 400 remèdes à base de plantes.
C’est ainsi que les prémices de la phytothérapie ont vu le jour. Et si elle a été mise de côté au XXe siècle, au profit des progrès de la science et de la chimie moderne, nombreux sont celles et ceux qui n’ont eu de cesse de les revaloriser et de les enrichir, comme Henri Leclerc, Rudolf Fritz Weiss et Jean Valnet, pour ne citer qu'eux-, jusqu'à devenir le soin naturel que l’on connaît aujourd’hui.
De nos jours, la phytothérapie est utilisée pour éviter, soulager ou bien résoudre des problématiques fonctionnelles (troubles du sommeil, intestinaux, de l'anxiété, infections urinaires, douleurs articulaires, affections bronchiques...). Elle peut aussi, dans le cadre de certaines maladies, venir compléter un traitement allopathique.
Mais si la majorité des médicaments chimiques en circulation sur le marché proviennent ou dérivent de végétaux, cela ne signifie pas pour autant qu'il faille les substituer à ces derniers. Dans certains cas, une stratégie de soins naturels (recommandée par un conseiller en soins naturels et validée par un médecin) peut remplacer la médicamentation, mais on ne soignera jamais les pathologies lourdes avec des plantes.
Alors, quand et comment peut-on recourir à la phytothérapie ? À moins d'être formé aux plantes médicinales et à leur bonne utilisation, il est indispensable de consulter un conseiller en phytothérapie si l'on souhaite obtenir des résultats efficaces (et en toute sécurité).
Bien sûr, personne ne vous empêche de vous y intéresser et de vous renseigner sur le sujet ! Mais il ne suffit pas de savoir que la reine des prés peut apaiser des douleurs dentaires ou que l'acide salicylique est le principe actif dominant chez le saule blanc, pour en faire bon usage. Si vous ignorez sous quelle forme et en quelle quantité les prendre, les résultats ne risquent pas d'être au rendez-vous... Sans compter les éventuels effets secondaires et contre-indications.
L'efficacité thérapeutique de la phytothérapie dépend de plusieurs facteurs : la raison pour laquelle vous y avez recours, la qualité du produit, sa dose et sa fréquence (posologie), son transport et sa conservation, si vous prenez des médicaments à ce moment-là (dans ce cas, elle peut même ne pas être indiquée, pour éviter toute interaction médicamenteuse), sa forme (tisane, infusion, extraits secs, décoction, teinture-mère...), si vous l'associez à d'autres produits de soins naturels comme des compléments alimentaires ou des huiles essentielles par exemple, etc.
L'efficacité peut dépendre également de votre patience, de votre régularité, de la bonne formation du conseiller que vous consultez
Oui, les plantes médicinales sont utiles. Oui, elles constituent un remède efficace. Cependant, il est primordial que leur usage soit guidé et encadré.
Afin d'éviter tout effet indésirable ou potentiel risque, il est important de connaître les précautions et contre-indications éventuelles, et de maîtriser certaines notions avant de conseiller ou d'entamer un traitement de phytothérapie. Par exemple, concernant les principes actifs ou encore les interactions médicamenteuses. A l'instar des huiles essentielles chez les femmes enceintes (sauf sur avis médical), certaines plantes sont à proscrire ou limiter avec certains médicaments (anti-dépresseurs, anxiolytiques). C'est pourquoi il est plus avisé de consulter un médecin-phytothérapeute. Ou bien s'il s'agit d'un conseiller en phytothérapie, de solliciter l'avis de son généraliste en amont.
La phytothérapie est assurément la meilleure approche pour prévenir mais aussi pour soulager les maux du quotidien. Réputées pour leurs propriétés curatives, les plantes médicinales constituent une approche naturelle de taille. Elles apportent les bienfaits essentiels garantissant l’équilibre de l’organisme.
Leur emploi constitue un savoir précieux que nous souhaitons transmettre à tous nos apprenants.
À nos côtés, vous apprendrez les fondements de la phytothérapie (anatomie, physiologie) ainsi qu’à identifier les différentes problématiques qui peuvent être rencontrées dans l’exercice quotidien du conseil. Vous comprendrez le rôle des plantes dans l’état général de notre santé, dans notre état d’équilibre afin d’améliorer notre bien-être et notre confort au quotidien.
En outre, vous serez capable d’informer le client sur les bénéfices et les limites de la phytothérapie de façon claire, en s’assurant de sa bonne compréhension. Vous serez en mesure d'expliquer les propriétés physico-chimiques des plantes, dans le but de formuler un conseil adéquat à base de plantes fraîches, de plantes sèches, de macéras huileux, bourgeons et autres produits de phytothérapie. Vous accompagnerez le client vers l'amélioration de son état, en lui indiquant les plantes médicinales les plus adaptées pour atténuer/soulager les troubles bénins qu'il présente…
Au terme de la formation en Phytothérapie, vous pourrez intervenir en pharmacies et parapharmacies, en magasins spécialisés, en instituts de beauté, salons de bien-être, spas et pourquoi ne pas vous lancer dans l’aventure : créer votre propre cabinet de conseil en phytothérapie !
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